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Face au mur

Photo du rédacteur: Thierry FerrariThierry Ferrari


Comment surmonter l’adversité et transformer les obstacles en opportunités


Imaginez-vous face à un mur. Pas une simple métaphore, un véritable mur physique : haut, intimidant, avec un bac d’eau à sa base pour ajouter une dose d’instabilité, de difficulté.

Ce mur existe vraiment, c’est le "Mur Breton" dans les parcours commandos.

Un peu plus jeune, face à ce mur, avec mes 1m68, autant vous dire que tout semblait contre moi.

Alors je vous le dis, c’est là que l’adversité révèle son vrai visage : un défi pour l’esprit autant que pour le corps.

 

Cette semaine, je vous propose de transposer cette image à votre vie professionnelle. C’est vrai qu’après tout, qui n’a jamais ressenti la fatigue accumulée des responsabilités, la pression des deadlines, ou l’intimidation d’un projet qui semble bien trop grand pour soi ?

 

Dans ce nouvel article de blog, je vous parle de résilience, quotient d’adversité, et gestion des obstacles. Que vous soyez entrepreneur, manager ou membre d’une équipe, vous avez probablement fait face à ces "murs" qui vous poussent à vos limites. Mais le secret, ce n’est pas la taille du mur… c’est l’impulsion que vous choisissez de donner pour le franchir.

 

Alors, les "murs" de la vie professionnelle, comment les reconnaître ?

 




Vous le savez, il peut prendre différentes formes dans le monde corporate :

 

  • Une charge de travail écrasante qui ne semble jamais s’alléger.

  • Un projet ambitieux où tout le monde vous regarde pour la solution.

  • Une crise imprévue, comme un client clé qui se retire ou un budget qui s’effondre.

  • Une limitation perçue, qu’elle soit personnelle ("Je ne suis pas assez bon") ou imposée ("Ce n’est pas votre domaine").

 

Bref, on connait tous ça.


Ces obstacles, réels ou imaginaires, réveillent notre peur de l’échec et déclenchent souvent une spirale de stress. Attention, c’est aussi dans ces moments que se révèle ce qu’on appelle le quotient d’adversité (QA), un concept utilisé pour mesurer la capacité d’un individu à gérer les défis et à rebondir. C’est un de mes outils de préparateur mental.

 




Le quotient d’adversité : En quoi, il est essentiel dans mon approche ?

 

Contrairement au QI (intelligence cognitive) ou au QE (intelligence émotionnelle), le quotient d’adversité évalue votre capacité à :

 

Faire face à l’inattendu sans perdre notre sang-froid.

Adapter nos stratégies lorsque les plans initiaux échouent.

Transformer l’échec en apprentissage pour progresser.

 

Des études montrent que les leaders avec un QA élevé sont mieux équipés pour inspirer leurs équipes en période de turbulence. Dans le sport, nous avons des profils d’athlètes qui rebondissent après une blessure. En entreprise, ce sont plutôt des managers qui restent lucides dans une crise et redonnent une direction claire à leurs équipes.

Mais comment développer cet QA ?

Je reviens en force avec mon argument de base, une combinaison d’état d’esprit, d’actions concrètes et de gestion énergétique. Ça vous rappelle quelque chose ?

 




Je vous relate mon expérience au "Mur Breton" qui peut etre une leçon universelle.

 

C’est un de mes nombreux souvenirs inoubliables, et je m’en souviens comme si c’était hier. Ce n’était pas juste une question de taille ou de technique, c’était une épreuve mentale. Et à l’époque je ne l’avais pas identifié ainsi. La fatigue accumulée par le parcours avant d’y arriver me donnait toutes les excuses pour échouer. Mais quelque chose en moi a pris le dessus comme souvent face à l’adversité qui a toujours été une force chez moi :

 

le refus de laisser l’obstacle définir mes limites.

 

Là où ma taille pouvait être perçue comme un désavantage, mon poids et ma vivacité sont devenus mes atouts. L’instant crucial ? L’impulsion. Ce moment où j’ai dû rassembler toute mon énergie, ma concentration, et ma volonté pour me propulser vers le sommet. Et croyez-moi, ce n’était pas sans quelques tentatives infructueuses.

 




La leçon ? Ce n’est pas la taille de l’obstacle qui compte, mais votre capacité à mobiliser vos ressources et à vous adapter. Et, peut-être encore plus important, à ne pas perdre de vue que chaque mur est franchissable si l’on change de perspective.

 

Alors me direz-vous, comment appliquer ces leçons en entreprise ?

 

D’abord, je dirais de ne jamais comparer nos obstacles à ceux des autres

Ben oui, dans un environnement de travail, il est tentant de se demander : "Pourquoi lui réussit là où j’échoue ?" Mais chaque personne a ses propres forces et vulnérabilités. Contentez-vous d’identifier vos atouts et utilisez-les. Tout comme je n’avais pas la taille idéale pour le mur, j’avais d’autres qualités qui m’ont permis de le franchir.

 

En pratique ça se passe comment ?

Encouragez vos équipes à valoriser leurs talents uniques. Les grandes performances viennent de ceux qui osent jouer avec leurs propres cartes, pas celles des autres.

 




Ensuite,  apprenez à recharger vos batteries avant le sprint final

Face à un obstacle, la fatigue accumulée est votre pire ennemi. Une énergie mal gérée amplifie l’échec. Avant de vous lancer dans une tâche complexe ou un projet ambitieux, prenez le temps de recharger : physiquement, mentalement et émotionnellement. On ne laisse pas son énergie basse nous gouverner.

 

En pratique : Intégrez des pauses stratégiques et des débriefs réguliers avec vos équipes pour maintenir un niveau d’énergie optimal.

 

Enfin, faites de l’échec une étape du processus et pas une fin en soi.

Quand j’ai raté mes deux premières tentatives (si je me souviens bien) au Mur Breton, je n’ai pas vu cela comme un échec, mais comme une opportunité d’ajuster mon approche. Dans ma tête, je me disais que j’allais y arriver car le mur n’était qu’une étape à mon parcours.

En entreprise, adopter cette même mentalité est crucial. Le véritable échec eut été d’abandonner le franchissement.

 

En pratique : Instituez une culture où l’échec est analysé, non puni. Les echecs ne sont que des étapes, pas une fin. L’analyse est une étape cruciale dans mes accompagnements, au même titre que la vision ou les actions.

 

Finalement, chaque mur est une opportunité déguisée

 



Que ce soit au pied d’un mur physique ou d’un obstacle professionnel, la clé est de vous rappeler que l’adversité est une opportunité. Elle vous pousse à réévaluer vos stratégies, à mobiliser vos ressources, et surtout, à grandir. Une aubaine pour mon 1m68 !!

 

Alors, rappelez-vous que ce n’est pas le mur qui vous définit, mais l’impulsion que vous choisissez de donner pour le franchir, tout comme la grandeur d’une personne ne se limite pas à sa taille.

 




Merci de m’avoir suivi dans ce nouveau blog.


Faites confiance à votre capacité à surmonter les obstacles, et souvenez-vous : la grandeur naît souvent au pied du plus grand défi.

 

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